dimanche 17 août 2014

Iran quand tu nous tiens

Nous sommes depuis une semaine en Iran, ou (notamment) internet est controle. Pour ce qui nous concerne, le blog est inaccessible, ce qui explique la sobriete du present article, envoye par mail et insere depuis la france. Suite aux avertissements de l agence iranienne qui nous obtient les visas (1), nous decidons d entrer en iran par le train. Cela nous permet en outre de gagner un peu de temps, car l heure tourne et la date fatidique du premier octobre pour passer l himalaya approche! Apres une nuit de bus pour atteindre la gare de Van, puis deux jours de train passablement eprouvants -la premiere nuit est passee sur les chaises de bar de la voiture restaurant, nous attendons 7 heures a la frontiere- nous atteignons Teheran samedi 9 aout a 3:30 du matin dans une moiteur deja lourde de promesses. Teheran et ses 17 millions d habitants evoque un Paris qui aurait (encore plus) mal tourne: trafic chaotique et dementiel (2), metro bonde, stress omnipresent et trajets interminables pour traverser la ville. La temperature qui depasse les 40°, acheve de poser le decor de cette "grande marmite ou bout l imperceptible et vaste humanite" (3). Apres 4 jours a multiplier les allers retours entre les ambassades pour obtenir le precieux visa ouzbeque, la demande est enfin acceptee. Nous profitons en ce moment des 8 jours de procedure pour visiter en bus le sud de l Iran: Shiraz, Persepolis puis Yazd.

(1) Une nouvelle regle semble interdire tous les vehicules independants velo compris. Nous devons faire partie d un groupe ou louer les services d un guide.

(2)  Il nous faut le premier jour affronter ce chaos en tandem, ou malgre la densite de voitures, les conducteurs tentent de se faufiler en brusques embardees laterales sans le moindre controle visuel. Nombre de voitures arretees en double file, voire reculant ou des motos filant a contresens ajoutent a la confusion generale. L epreuve ultime survient lors des traversees de carrefours a feux clignotants, il faut alors se jeter sans reflechir dans le flot pour traverser cette riviere furieuse. Nous atteindrons le lieu de rendez vous de notre hote nerveusement epuises, avec la ferme intention de ne pas recidiver!

(3) Baudelaire - Le couvercle.

3 commentaires:

  1. Nos valeureux explorateurs, n'ayant pas d'accès à leur propre blog, m'ont mandaté pour ajouter leur prose. Néanmoins, les photos ne me sont jamais parvenues semble-t-il...

    RépondreSupprimer
  2. Bon courage, nous revenons des Sables d'Olonne où nous avons croisé quelques tandems, ce qui nous a fait pensé à vous avec plus d'intensité.
    Soyez prudents
    Bisous

    RépondreSupprimer
  3. Bon anniversaire Olivier !
    Cette année, avec ton âge tu peux marcher sur l'eau, profites-en...
    J'ai vraiment hâte de savoir si vous allez trouver un cybercafé dans l'Himalaya.
    Bises

    RépondreSupprimer

C'est ici pour nous envoyer un petit message!